Figurez-vous, figurez-vous que ça faisait bien longtemps que j'avais pas écouté du Jarre.
Et pourtant j'en écoute depuis... toute petite. A cause de lui, à 13-14 ans j'avais économisé pour acheter un synthétiseur, un vrai !
J'écoutais ses albums, en K7, et j'achetais tous les compils "Synthétiseurs", Synthétiseur I, Synthétiseur II, III, IV...
Et bah hier, j'étais avec mon amoureux chou (cailloux, genoux, bisous !), et après avoir écouté du Goldman, bah oui, du Goldman, qu'on chantait même à tue-tête... on a mis Oxygène, de Jean-Michel Jarre donc, grand prophète parmi les prophètes. (je sais pas... Goldman... Jarre... ça doit être la nostalgie des thirty something qui commence ?)
Et puis on est allé au cinéma, à l'Etrange Festival, avec un copain, voir Moon.
Salle bondée, on s'installe où on peut, c'est-à-dire bien trop excentrés vers la droite, mais heureusement les nouvelles salles du forum des Images sont vraiment bien et finalement on n'a pas été gênés durant la projection.
Lumières encore allumées, films loin de commencer, on papote...
Et tout à coup je dis : "Tiens ! bah v'là Jean-Michel Jarre !"
Et v'là t'y pas que le prophète dont on avait encore la musique dans la tête se rapproche et fait mine de s'assoir à coté de zhom, qui commence à devenir moitié hystérique :)
J-M Jarre, à côté mais toujours debout, lance un cri : "Anne !"
Et v'là t'y pas qu'Anne Parillaud, sa femme, déboule elle aussi.
Zhom, qui n'y croyait toujours pas, me lance : "Tu t'rends compte c'est dingue ça fait des années que je l'avais pas écouté c'est diiiingue la coïncidence !"
J'ai une idée : "Ouiiii c'est dingue on n'a qu'à lui diiiire : Jean-Michel ! On t'a écouté toute la journée ! On t'aime !"
Bon finalement on n'a rien dit... Mais chou a quand même lancé tout bas toute la soirée des "Jean-Micheeeel on t'aiiiiime", complètement timbré... :)
Bref, en fin de compte, la place était pas géniale, alors il s'est assis ailleurs... SUR UN STRAPONTIN, oui madame, JEAN-MICHEL JARRE SUR UN STRAPONTIN !
dimanche 13 septembre 2009
Dread (Clive Barker's)
Anthony DiBlasi - 2009 - USA - Horreur - Première française
L'étrange festival - Forum des Images
Le pich :
Quaid, étudiant en philosophie, se lance avec deux camarades dans la réalisation d’un film pour étayer sa thèse sur les peurs les plus profondes de l’être humain. Ce projet va faire ressurgir chez lui des traumatismes liés à son passé.
Dread est l’adaptation de la nouvelle de Clive Barker, Terreur. C’est le premier long métrage d’Anthony DiBlasi, producteur exécutif sur Clive Barker’s Book of Blood, The Plague et Midnight Meat Train, qui bénéficie de la présence de l’acteur Jackson Rathbone, remarqué dans la romance vampirique de Twilight et prochainement visible dans Lords of Chaos, de Sono Sion.
Alors ?
Alors j'étais très impatiente à l'idée de voir ce film, parce que ça faisait longtemps que j'avais pas vu ou lu quoi que ce soit de Clive Barker et que j'avais hâte de replonger dans son univers (I'm in love with Lead Cenobite Pinhead !)
Jackson Rathbone est troooop beau et Shaun Evans est effroyablement charismatique.
L'histoire en elle-même et à la base, pourquoi pas. Mais son traitement est parfois tiré par les cheveux et quelques raccourcis faciles sont notables.
Je me suis demandée, jusqu'à la fin, quand est-ce que la noirceur de l'univers de Barker allait surgir, car même si le déroulement du film peut sembler psycho à certains néophytes, on est loin de l'univers macabre et malsain.
Jusqu'à ce que... et là bravo, plus de détours, plus de faux-semblants, on est dedans, les yeux dans les yeux, même si le monde dans lequel évolue les personnages reste assez réel.
C'est loin d'être parfait, c'est resté un peu trop en surface à mon goût, mais y a de l'idée !
L'étrange festival - Forum des Images

Quaid, étudiant en philosophie, se lance avec deux camarades dans la réalisation d’un film pour étayer sa thèse sur les peurs les plus profondes de l’être humain. Ce projet va faire ressurgir chez lui des traumatismes liés à son passé.
Dread est l’adaptation de la nouvelle de Clive Barker, Terreur. C’est le premier long métrage d’Anthony DiBlasi, producteur exécutif sur Clive Barker’s Book of Blood, The Plague et Midnight Meat Train, qui bénéficie de la présence de l’acteur Jackson Rathbone, remarqué dans la romance vampirique de Twilight et prochainement visible dans Lords of Chaos, de Sono Sion.
Alors ?
Alors j'étais très impatiente à l'idée de voir ce film, parce que ça faisait longtemps que j'avais pas vu ou lu quoi que ce soit de Clive Barker et que j'avais hâte de replonger dans son univers (I'm in love with Lead Cenobite Pinhead !)
Jackson Rathbone est troooop beau et Shaun Evans est effroyablement charismatique.
L'histoire en elle-même et à la base, pourquoi pas. Mais son traitement est parfois tiré par les cheveux et quelques raccourcis faciles sont notables.
Je me suis demandée, jusqu'à la fin, quand est-ce que la noirceur de l'univers de Barker allait surgir, car même si le déroulement du film peut sembler psycho à certains néophytes, on est loin de l'univers macabre et malsain.
Jusqu'à ce que... et là bravo, plus de détours, plus de faux-semblants, on est dedans, les yeux dans les yeux, même si le monde dans lequel évolue les personnages reste assez réel.
C'est loin d'être parfait, c'est resté un peu trop en surface à mon goût, mais y a de l'idée !
Libellés :
cinéma
Moon
Duncan Jones - 2009 - Royaume-Uni - Science-Fiction - Première française
Avec : Sam Rockwell
L'étrange festival - Forum des Images
Le pich :
Un cosmonaute gère depuis trois ans sur la lune l'entretien des puits de forage, seule alternative à la crise de l'énergie qui fait rage sur Terre. Dans deux semaines,il rentre chez lui, sans se méfier des effets du continuum spatio-temporel.
Avec son accroche minimaliste (Sam Rockwell, seul sur la lune, pendant une heure trente), ce film réalisé par Duncan Jones, fils de David Bowie, démontre que la science-fiction repose autant sur les moyens que sur les idées. Cette réflexion originale sur l’intelligence artificielle aux allures d’odyssée de l’espace a été l’une des révélations du dernier marché du film de Cannes.
Alors ?
Alors ce film tue pour plein de raisons... Son coté intimiste et lent, son histoire en huit-clos terrible, traitée avec recul et délicatesse, sans fioritures, les relations inédites de l'IA et des personnages... Je trouve que tout ça est assez rare pour ne pas chercher trop de reproches...
Et puis Sam Rockwell... parfait !
Avec : Sam Rockwell
L'étrange festival - Forum des Images

Un cosmonaute gère depuis trois ans sur la lune l'entretien des puits de forage, seule alternative à la crise de l'énergie qui fait rage sur Terre. Dans deux semaines,il rentre chez lui, sans se méfier des effets du continuum spatio-temporel.
Avec son accroche minimaliste (Sam Rockwell, seul sur la lune, pendant une heure trente), ce film réalisé par Duncan Jones, fils de David Bowie, démontre que la science-fiction repose autant sur les moyens que sur les idées. Cette réflexion originale sur l’intelligence artificielle aux allures d’odyssée de l’espace a été l’une des révélations du dernier marché du film de Cannes.
Alors ?
Alors ce film tue pour plein de raisons... Son coté intimiste et lent, son histoire en huit-clos terrible, traitée avec recul et délicatesse, sans fioritures, les relations inédites de l'IA et des personnages... Je trouve que tout ça est assez rare pour ne pas chercher trop de reproches...
Et puis Sam Rockwell... parfait !
Libellés :
cinéma
Psych-out
Richard Rush - 1968 - USA - Thriller psychédélique
L'étrange Festival 2009 - Forum des Images
Le pich :
Fuyant sa famille, Jenny (Susan Strasberg) se perd à San Francisco pour rejoindre Steve (Bruce Dern), son frère hippie, qui ne vit plus au même endroit. Stoney (Jack Nicholson) et son groupe de rock la prennent sous son aile.
Psych-Out s’inscrit dans la mouvance des “drugsploitation” de la fin des années 60. Scénariste du classique The Trip de Roger Corman, Jack Nicholson devait à l'origine en rédiger le script, mais Richard Rush le fit intégralement réécrire, jugeant la version trop expérimentale. Le titre original devait être The Love Children mais fut rebaptisé Psych-Out pour profiter de la ressortie de Psychose. Une virée dans l’univers psychédélique des sixties avec entre autres The Seeds et Jimi Hendrix.
Alors ?
Un film rare ! Plongée psychédélique dans le San Francisco de 68, je me suis demandée si le film en faisait trop ou si l'époque, et les hippies, étaient finalement vraiment comme ça, à ce point là. 40 ans après, on ne sait plus... ça parait un peu fou, un peu kitsch, les flower people dans ce film ne sont pas montrés uniquement sous un angle tout le monde est beau tout le monde est gentil, mais aussi par certains côtés, comme une communauté de loufoques dégénérés no life.
La différence et la mésentente entre les générations et les milieux, entre les américains des 50's, cadrés, catholiques, travailleurs ou les blousons noirs, et les hippies, qui prônent la solidarité, le plaisir, la non violence, la recherche mystique et la liberté est flagrante mais encore une fois, aucun manichéisme dans ce film (les hippies sont quand m^me de fait bien plus sympathiques !)
La pseudo histoire d'amour entre Jenny et Stoney montre bien la difficulté de nouer une quelconque relation ou de trouver une quelconque stabilité au coeur des communautés hippies, où souvent les drogues psychédéliques amènent à des situations de détachement du réel, jusqu'à mettre sa vie en danger, et dans ce film jusqu'à la mort d'un des amis des héros (et aussi où personne ne fait la vaisselle :-).
Premier premier rôle pour Jack Nicholson, qui est terriblemnt jeune et terriblement sexy, quoi que sans le catogan on l'aurait aimé aussi ;-)
Susan Strasberg est belle comme le jour aussi. Son personnage, qui arrive je crois d'une province plutôt sage des Etats-Unis, plonge malgré elle dans ce milieu, où l'amour fidèle et exclusif n'existe pas, où la drogue remplace la réalité, mais où la créativité est exacerbée et la solidarité bien réelle.
Bref, un film intéressant, étonnant, où l'on apprécie également la bande son !
L'étrange Festival 2009 - Forum des Images
Le pich :
Fuyant sa famille, Jenny (Susan Strasberg) se perd à San Francisco pour rejoindre Steve (Bruce Dern), son frère hippie, qui ne vit plus au même endroit. Stoney (Jack Nicholson) et son groupe de rock la prennent sous son aile.
Psych-Out s’inscrit dans la mouvance des “drugsploitation” de la fin des années 60. Scénariste du classique The Trip de Roger Corman, Jack Nicholson devait à l'origine en rédiger le script, mais Richard Rush le fit intégralement réécrire, jugeant la version trop expérimentale. Le titre original devait être The Love Children mais fut rebaptisé Psych-Out pour profiter de la ressortie de Psychose. Une virée dans l’univers psychédélique des sixties avec entre autres The Seeds et Jimi Hendrix.
Alors ?
Un film rare ! Plongée psychédélique dans le San Francisco de 68, je me suis demandée si le film en faisait trop ou si l'époque, et les hippies, étaient finalement vraiment comme ça, à ce point là. 40 ans après, on ne sait plus... ça parait un peu fou, un peu kitsch, les flower people dans ce film ne sont pas montrés uniquement sous un angle tout le monde est beau tout le monde est gentil, mais aussi par certains côtés, comme une communauté de loufoques dégénérés no life.
La différence et la mésentente entre les générations et les milieux, entre les américains des 50's, cadrés, catholiques, travailleurs ou les blousons noirs, et les hippies, qui prônent la solidarité, le plaisir, la non violence, la recherche mystique et la liberté est flagrante mais encore une fois, aucun manichéisme dans ce film (les hippies sont quand m^me de fait bien plus sympathiques !)
La pseudo histoire d'amour entre Jenny et Stoney montre bien la difficulté de nouer une quelconque relation ou de trouver une quelconque stabilité au coeur des communautés hippies, où souvent les drogues psychédéliques amènent à des situations de détachement du réel, jusqu'à mettre sa vie en danger, et dans ce film jusqu'à la mort d'un des amis des héros (et aussi où personne ne fait la vaisselle :-).
Premier premier rôle pour Jack Nicholson, qui est terriblemnt jeune et terriblement sexy, quoi que sans le catogan on l'aurait aimé aussi ;-)
Susan Strasberg est belle comme le jour aussi. Son personnage, qui arrive je crois d'une province plutôt sage des Etats-Unis, plonge malgré elle dans ce milieu, où l'amour fidèle et exclusif n'existe pas, où la drogue remplace la réalité, mais où la créativité est exacerbée et la solidarité bien réelle.
Bref, un film intéressant, étonnant, où l'on apprécie également la bande son !
Libellés :
cinéma
mercredi 9 septembre 2009
Ne rien faire avant midi
J'avais des trucs à acheter, aux Halles, alors ce matin je me suis dit, tiens pour une fois je vais aller faire mes courses "tôt".
Hop hop, j'arrive à Hôtel de Ville, je me rends vers le premier magasin. Plus je m'en rapproche plus je me dis que ça a l'air fermé, et effectivement une pancarte sur la porte annonce : lundi-samedi 12h-21h.
Je me dis bon, pas d'bol, mais tant que j'y suis, je vais aller faire un tour du coté d'une boutique que j'aime bien.
Là j'arrive, et paf, fermée, ouverture à midi.
Bon ok, ça m'apprendra à pas me fournir ou m'habiller chez Zara ou H&M qui, eux, sont ouverts.
Entre temps je tombe en pâmoison devant la devanture de Bocage et je me dis je rentre, je rentre pas, je rentre, non c'est pas raisonnable, bon je reviendrai plus tard je suis pas venue pour des chaussures à 119€ minimum. La force de caractère de ouf !
Alors bon je vais au forum des Halles, parce que faut que je prenne mes places pour l'Étrange Festival.
Une petite trotte jusque là-bas, hop je descends, j'en profite pour faire quelques boutiques, dont Kookaï que normalement j'aime bien mais là je trouve que tout est à gerber... Une petite trotte vers la place carrée puis jusqu'au Forum des Images. Je vois qu'il n'y a personne mais c'est ouvert. Je me dis bon normal, il est 10h15 y a pas de séance à cette heure. J'entre, et là le vigile me dit Oui bonjour que voulez-vous ? Je lui dis Je viens acheter des places pour l'Étrange Festival. Et là il me répond C'est fermé faut revenir à partir de midi.
Là je me dis bon merde, fait chier quand même, rien n'est fait pour que je me lève avant midi en fait...
Alors, lasse, je prends le métro pour rentrer chez moi.
Je me dis tiens, je vais m'arrêter à Gambetta, au MK2, y a des séances à 10h50-11h c'est nickel.
Je m'arrête, fais des détours de malades dans les couloirs du métro parce que je me trompe se sortie, bref j'arrive devant le MK2 à 11h05, je me dis ça va le faire 15mn de séance, au pire j'ai 5 minutes de retard. Je regarde les horaires, et là je vois que le film que je veux absolument voir (Non ma fille, tu n'iras pas danser) était à 10h30... 10h30 ! On n'a jamais vu ça de mémoire de cinéphile au MK2 Gambetta, bon c'est quoi ce bordel ce matin...
Alors je me dis laisse tomber je rentre chez moi.
A pied.
Non j'ai mal au pied à cause de mes talons.
En vélib'.
Je me rends vers une station de vélib' et je passe devant un bus, le 102, et je sais qu'il va vers chez moi. Je me dis bon ben tiens ça me changera et j'y serai en 5 min, alors je monte.
Et j'attends qu'il démarre.
Et j'attends.
Et il démarre au bout de 15 minutes...
Et puis on arrive à la Porte de Bagnolet et là je me dis Oh! il faut que j'aille voir mon auto-école, donc je descends.
Je passe quelques instants là-bas où j'apprends qu'il faut attendre 2 mois pour repasser mon permis. Bon ben c'est pas si mal pour Paris, ok à la prochaine salut.
Je continue à pied, j'arrive vers un passage piéton et là je vois, au feu rouge, DANS le feu vert, une chaussure. Une chaussure rouge, à bout pointu et à talon aiguille, postée comme ça dans le feu vert parce qu'il y a un petit renfoncement qui le permet. Alors j'hallucine, je me dis je vais prendre une photo, parce que c'est quand même rigolo. Alors je prends mon portable, et là il me lâche, il s'éteint, plus de batterie.
Je suis rentrée chez moi.
Hop hop, j'arrive à Hôtel de Ville, je me rends vers le premier magasin. Plus je m'en rapproche plus je me dis que ça a l'air fermé, et effectivement une pancarte sur la porte annonce : lundi-samedi 12h-21h.
Je me dis bon, pas d'bol, mais tant que j'y suis, je vais aller faire un tour du coté d'une boutique que j'aime bien.
Là j'arrive, et paf, fermée, ouverture à midi.
Bon ok, ça m'apprendra à pas me fournir ou m'habiller chez Zara ou H&M qui, eux, sont ouverts.
Entre temps je tombe en pâmoison devant la devanture de Bocage et je me dis je rentre, je rentre pas, je rentre, non c'est pas raisonnable, bon je reviendrai plus tard je suis pas venue pour des chaussures à 119€ minimum. La force de caractère de ouf !
Alors bon je vais au forum des Halles, parce que faut que je prenne mes places pour l'Étrange Festival.
Une petite trotte jusque là-bas, hop je descends, j'en profite pour faire quelques boutiques, dont Kookaï que normalement j'aime bien mais là je trouve que tout est à gerber... Une petite trotte vers la place carrée puis jusqu'au Forum des Images. Je vois qu'il n'y a personne mais c'est ouvert. Je me dis bon normal, il est 10h15 y a pas de séance à cette heure. J'entre, et là le vigile me dit Oui bonjour que voulez-vous ? Je lui dis Je viens acheter des places pour l'Étrange Festival. Et là il me répond C'est fermé faut revenir à partir de midi.
Là je me dis bon merde, fait chier quand même, rien n'est fait pour que je me lève avant midi en fait...
Alors, lasse, je prends le métro pour rentrer chez moi.
Je me dis tiens, je vais m'arrêter à Gambetta, au MK2, y a des séances à 10h50-11h c'est nickel.
Je m'arrête, fais des détours de malades dans les couloirs du métro parce que je me trompe se sortie, bref j'arrive devant le MK2 à 11h05, je me dis ça va le faire 15mn de séance, au pire j'ai 5 minutes de retard. Je regarde les horaires, et là je vois que le film que je veux absolument voir (Non ma fille, tu n'iras pas danser) était à 10h30... 10h30 ! On n'a jamais vu ça de mémoire de cinéphile au MK2 Gambetta, bon c'est quoi ce bordel ce matin...
Alors je me dis laisse tomber je rentre chez moi.
A pied.
Non j'ai mal au pied à cause de mes talons.
En vélib'.
Je me rends vers une station de vélib' et je passe devant un bus, le 102, et je sais qu'il va vers chez moi. Je me dis bon ben tiens ça me changera et j'y serai en 5 min, alors je monte.
Et j'attends qu'il démarre.
Et j'attends.
Et il démarre au bout de 15 minutes...
Et puis on arrive à la Porte de Bagnolet et là je me dis Oh! il faut que j'aille voir mon auto-école, donc je descends.
Je passe quelques instants là-bas où j'apprends qu'il faut attendre 2 mois pour repasser mon permis. Bon ben c'est pas si mal pour Paris, ok à la prochaine salut.
Je continue à pied, j'arrive vers un passage piéton et là je vois, au feu rouge, DANS le feu vert, une chaussure. Une chaussure rouge, à bout pointu et à talon aiguille, postée comme ça dans le feu vert parce qu'il y a un petit renfoncement qui le permet. Alors j'hallucine, je me dis je vais prendre une photo, parce que c'est quand même rigolo. Alors je prends mon portable, et là il me lâche, il s'éteint, plus de batterie.
Je suis rentrée chez moi.
Libellés :
futile,
n'importe quoi,
real life
vendredi 4 septembre 2009
Mais pourquoi ?!
Pourquoi, mais pourquoi ai-je passé alors que j'avais As et Roi de trèfle et qu'il est sorti 3 trèfles au flop... pourquoi ?!
Libellés :
n'importe quoi,
poker
mercredi 2 septembre 2009
La question humaine
2007 - Réalisation Nicolas Klotz - Acteur principal Mathieu Amalric
Adaptation du roman de de François Emmanuel
2h21 - Cinécinéma Club
Le pich :
Paris de nos jours.
Simon travaille comme psychologue au département des ressources humaines d’un complexe pétrochimique. Au cours d’une enquête que la direction lui confie sur un des dirigeants de l’usine, les perceptions de Simon se désorganisent puis se troublent de manière inquiétante. Simon vit cette expérience dans son corps, elle traverse sa pensée mais aussi son intimité et sa sensibilité. La tranquille certitude qui avait fait de lui un technicien rigoureux, vacille.
Ce film intrigue, non seulement par son traitement austère et froid, mais par le traitement de son sujet, ou plutôt de ses sujets.
La critique de l'univers de l'entreprise libérale et de de l'utilisation des humains, unités de production compétitives, se fait en effet métaphoriquement aux actes nazis, à la déportation des juifs et à leur extermination.
Plusieurs documents techniques nazis, expliquant par exemple comment optimiser le chargement des "marchandises" dans des camions sont lus, par Mathieu Amalric ou en voix off, pour exprimer l'éradication totale de la considération du facteur humain et son remplacement par des questions d'ordre technique.
La froideur de ces documents est d'autant plus révélé par l'image de Nicolas Klotz.
Le parallèle est fait avec le traitement des salariés, plus précisément des cadres, de l'entreprise, qui a fait l'objet d'une restructuration et du licenciement de la moitié de ses effectifs (2500 "unités"), le personnage principal ayant participé à la mise en oeuvre de cette restructuration dans le choix des personnes à licencier, choix techniques, ou le facteur humain est oublié.
Ces deux sujets s'entremêlent jusque dans la vie personnelle des personnages, et si le parallèle peut surprendre, la finesse avec laquelle il est opéré donne à ce film une âme universelle et pleine de vérité.
Adaptation du roman de de François Emmanuel
2h21 - Cinécinéma Club
Le pich :
Paris de nos jours.
Simon travaille comme psychologue au département des ressources humaines d’un complexe pétrochimique. Au cours d’une enquête que la direction lui confie sur un des dirigeants de l’usine, les perceptions de Simon se désorganisent puis se troublent de manière inquiétante. Simon vit cette expérience dans son corps, elle traverse sa pensée mais aussi son intimité et sa sensibilité. La tranquille certitude qui avait fait de lui un technicien rigoureux, vacille.
Ce film intrigue, non seulement par son traitement austère et froid, mais par le traitement de son sujet, ou plutôt de ses sujets.
La critique de l'univers de l'entreprise libérale et de de l'utilisation des humains, unités de production compétitives, se fait en effet métaphoriquement aux actes nazis, à la déportation des juifs et à leur extermination.
Plusieurs documents techniques nazis, expliquant par exemple comment optimiser le chargement des "marchandises" dans des camions sont lus, par Mathieu Amalric ou en voix off, pour exprimer l'éradication totale de la considération du facteur humain et son remplacement par des questions d'ordre technique.
La froideur de ces documents est d'autant plus révélé par l'image de Nicolas Klotz.
Le parallèle est fait avec le traitement des salariés, plus précisément des cadres, de l'entreprise, qui a fait l'objet d'une restructuration et du licenciement de la moitié de ses effectifs (2500 "unités"), le personnage principal ayant participé à la mise en oeuvre de cette restructuration dans le choix des personnes à licencier, choix techniques, ou le facteur humain est oublié.
Ces deux sujets s'entremêlent jusque dans la vie personnelle des personnages, et si le parallèle peut surprendre, la finesse avec laquelle il est opéré donne à ce film une âme universelle et pleine de vérité.
Inscription à :
Articles (Atom)